Dans le même esprit que Boris Vallaud, je reprendrai l'idée que la différence entre un fleuve et un marais, ce sont les rives. Il me semble que les stages de pré-installation, les commissaires aux comptes font partie de ces rives qu'on a installées pour éviter que le fleuve de l'économie ne ressemble à un marécage. Je rappelle seulement qu'il y a un siècle, quand on a inventé la comptabilité moderne, le commissaire aux comptes a été le tiers de confiance qui a permis une nouvelle prospérité. Il faut le réinventer aujourd'hui. Nous le proposons dans un rapport qui préconise l'application de l'idée défendue par notre collègue pour le groupe Socialistes et apparentés : une RSE – responsabilité sociale des entreprises – qui prenne en compte les communs de l'entreprise, l'économie des ressources et qui permette d'esquisser la comptabilité du XXIe siècle, laquelle pourrait, le cas échéant, permettre de moduler la pression fiscale, notamment sur les petites et moyennes entreprises.