Les assises de l'outre-mer seront l'occasion, pour l'ensemble du Gouvernement, d'être à l'écoute des attentes de chaque territoire et de concevoir ensemble les plans de convergence prévus par la loi de programmation relative à l'égalité réelle outre-mer.
Pour ce qui concerne l'avenir de la Nouvelle-Calédonie, la présente législature sera celle de l'aboutissement de l'accord de Nouméa signé il y a vingt ans. S'il n'est pas saisi d'ici mai prochain par le congrès de la Nouvelle-Calédonie, le Gouvernement organisera, comme le prévoit la Constitution, la consultation pour l'accession à la souveraineté, au plus tard en novembre 2018. L'État jouera pleinement son rôle d'acteur et de garant de ce processus pour conforter le destin commun inscrit dans le préambule de l'accord. C'est un engagement personnel que je prends ici, honoré de reprendre le flambeau de Michel Rocard et de quelques autres après lui.