Le Président de la République a déclaré que notre système de santé était à bout de souffle ; nous, nous disons que le personnel est à bout de souffle. Il y a un manque de personnel, un manque de moyens matériels, et pourtant on privilégie encore et toujours les économies : 1,6 milliard d'euros en 2017, 900 millions en 2018. Or la santé n'est pas une marchandise ; c'est avant tout des êtres humains, qui doivent vivre dans la dignité et être respectés.
Nous n'avons pas dû rencontrer les mêmes personnes que le Gouvernement et la majorité ! Nous autres parlementaires communistes, dans le cadre de notre tour de France des hôpitaux et des EHPAD, nous avons rencontré des milliers et des milliers de professionnels de la santé : chefs d'établissement, médecins, infirmières, aides-soignantes, ainsi que personnels administratifs et élus, qui se mobilisent eux aussi pour faire en sorte que le système de santé change. Tout le monde reconnaît que c'est ce personnel courageux qui fait tenir les hôpitaux debout.