Nous ne nions pas l'urgence qu'il y a à travailler pour réformer notre système de santé, cher collègue, nous constatons simplement que sur un total de vingt-trois articles, préparés dans la précipitation et sur lesquels le Gouvernement a engagé la procédure accélérée, alors qu'il s'agit d'une question à laquelle les Français sont particulièrement attachés, sept habilitent le Gouvernement à procéder par ordonnances et les autres renvoient à des décrets, ce qui nous empêche de jouer correctement notre rôle de parlementaires, alors que nos expériences dans les territoires, notre connaissance du terrain, notre fréquentation des établissements et tout ce que nous savons par l'intermédiaire de la médecine libérale auraient pu apporter beaucoup à ce projet.