Le 18 septembre dernier, j'étais au rendez-vous que le Président de la République avait fixé aux acteurs du monde de la santé. Comme d'autres, j'ai souscrit à l'ambition présidentielle ; comme d'autres, j'ai applaudi à la volonté exprimée de transformer en profondeur notre système de santé ; comme d'autres, j'ai cru que les choses allaient enfin évoluer dans le bon sens, que les cris d'alarme qui remontent de tous les territoires, des patients, des établissements, des professionnels eux-mêmes, allaient enfin être, non seulement entendus, mais aussi, cette fois, écoutés. J'ai voulu voir dans la démarche présidentielle, dans les propos prononcés avec conviction par le chef de l'État, une vision nouvelle de la santé, ou peut-être seulement une vision, laquelle fait défaut depuis vingt-cinq ans.