C'est désormais une sombre habitude. Nous ne pouvons – désabusés – que vous voir repousser les amendements défendus par l'opposition. Par quatre fois, en commission, vous avez repoussé nos amendements, alors même qu'ils étaient similaires aux vôtres, que vous avez ensuite adoptés sans souffrir du moindre cas de conscience.
Qui berner avec ce comportement méprisant ? Vos électeurs ? Chers collègues de la majorité, votre attitude éclate aux yeux de tous. Sans scrupule, vous votez à l'unisson – et cyniquement – des textes qui diviseront le pays et creuseront la fracture territoriale et sociale.