Cette année est la première au cours de laquelle nous augmentons considérablement les moyens pour l'hôpital. Nous augmentons les tarifs, nous supprimons complètement le gel décidé en 2018, et nous ajoutons même 300 millions d'euros. Ce sont les gages d'une véritable transformation.
Vous évoquez aussi la problématique du secteur médico-social. Vous le savez, après une concertation avec les citoyens français et la réunion de nombreux groupes de travail sur le grand âge et l'autonomie, nous avons pris des engagements. Ils aboutiront à un projet de loi prenant en compte les problèmes des EHPAD, de leurs résidents comme des professionnels qui y travaillent.
Là encore, vous nous faites un procès que je trouve un peu outrancier compte tenu de l'énergie que nous dépensons pour rendre tous les secteurs de la santé aptes à répondre aux besoins de nos concitoyens.
Monsieur Dharréville, vous avez évoqué la « compression » et la « marchandisation » de la santé. Je le répète, il ne s'agit pas d'une compression puisque, cette année plus que jamais, les moyens sont en constante augmentation.