Madame la ministre, je tiens à vous féliciter – une fois n'est pas coutume, et j'aurai l'occasion de m'opposer à d'autres dispositions de ce texte – pour la suppression du numerus clausus.
Depuis douze ans que je suis député, j'entends dire, tant dans cet hémicycle que dans ma circonscription d'Ille-et-Vilaine, que l'ordre des médecins règne à l'Assemblée nationale – sans doute quelques médecins siègent-ils encore dans cette assemblée, et nous apprécions qu'ils interviennent car ils prennent soin de notre santé. Je veux donc saluer la décision du Gouvernement de faire sauter le verrou du numerus clausus : c'est là une bonne décision.
Toutefois, je partage entièrement l'avis de Guillaume Garot sur la répartition, sujet sur lequel j'avais travaillé il y a quelques années avec nos collègues Philippe Vigier et Francis Vercamer. Je ne suis pas chasseur, mais j'ai un fusil à deux coups : je vous donne donc rendez-vous, madame la ministre, sur la question de la convention « sélective » – qui consiste à conventionner les médecins là où la population en a besoin.