Cet article est si vide, peut-on dire, qu'il pose problème à notre groupe.
Sur tous les bancs de cette assemblée, nous souhaitons depuis longtemps la fin du numerus clausus et nous vous félicitons d'avoir eu le courage de le supprimer. Cependant, je ne vois pas que l'on construise des facultés destinées à accueillir les nouveaux étudiants, ni que l'on crée des postes d'enseignants en médecine. Où seront donc accueillis ces étudiants supplémentaires, et qui va les former ?
Si la disparition du numerus clausus nous satisfait, nous nous inquiétons vraiment de savoir comment les doyens répondront aux demandes des étudiants qui voudront faire médecine en l'absence de bâtiments pour accueillir les enseignements et de lieux de stage, dont le nombre est déjà trop limité.
Le projet de loi n'apportant pas de réponses à ces questions, notre groupe sera bien embarrassé au moment du vote de cet article…