Le taux d'échec à l'issue de la première année commune aux études de santé est un gâchis pour les étudiants concernés.
Pour l'année universitaire 2017-2018, 59 753 étudiants étaient inscrits en première année commune aux études de santé : 41 056 sortaient du baccalauréat, 18 367 la redoublaient et 330 la triplaient.
Sur 1 000 étudiants inscrits en PACES, 120 intégreront les études de santé au terme de leur première année, et 210 après l'avoir redoublée.
La solution apportée par le présent projet de loi consiste à normaliser les études de santé sur le modèle d'une licence classique.
Les étudiants devront donc attendre la troisième année avant de savoir s'ils sont capables ou non de poursuivre leur objectif ; leur réorientation risque d'être d'autant plus retardée.
Cet amendement de M. Maquet prévoit donc que le ministre de l'enseignement supérieur puisse vérifier un certain nombre de prérequis chez les étudiants dès la première année.