En réalité, la démographie des masseurs-kinésithérapeutes est très dynamique. Ce dont nous manquons aujourd'hui, ce sont de masseurs-kinésithérapeutes dans les hôpitaux et pour les soins de suite et de réadaptation, c'est-à-dire hors secteur libéral. Seulement 10 % des masseurs-kinésithérapeutes choisissent des établissements de santé pour exercer. Notre problème est donc de rendre attractif l'exercice en établissement, non d'augmenter le « numerus clausus » ou le nombre d'étudiants formés. Pour cela, nous proposerons ultérieurement un amendement visant à permettre aux masseurs-kinésithérapeutes un exercice mixte, à l'hôpital et en libéral. Nous avons aussi instauré, il y a quelque temps, une prime à l'activité en établissement hospitalier.
Enfin, à ceux qui craignent que l'interprofessionnalité ne soit pas mise en oeuvre par la réforme, je veux dire que ce sera tout le contraire : l'ensemble de la réforme vise à favoriser l'interprofessionnalité ; c'est l'un de ses objectifs affichés.