Cet amendement vise à préciser que les formations doivent favoriser, autant que faire se peut, la répartition ultérieure des futurs professionnels sur le territoire. La prise en compte des besoins en santé par avis conforme de l'ARS ne suffira pas forcément. Le numerus clausus n'a pas toujours permis de réguler les professions médicales et leur installation sur le territoire ; cela ne changera pas forcément avec un numerus clausus décentralisé.
Il me semble donc nécessaire d'indiquer clairement, dans les objectifs, que les modalités d'accès aux formations en santé, comme leur organisation, contribuent à la lutte contre la désertification médicale. La réforme s'appuiera en effet sur deux leviers : la diversification, notamment territoriale, des voies d'accès ; la multiplication des stages hors CHU, notamment en zone sous-dense. Il me paraît important de rappeler ces deux points, conditions essentielles pour réussir la réforme du premier cycle et assurer demain, à travers une juste prévention, un meilleur maillage territorial.