Je veux revenir sur les chiffres que vous avez donnés, madame Fiat, car ils pourraient choquer. La loi ORE contient des mesures visant à assurer la meilleure intégration des étudiants boursiers dans toutes les formations, y compris, donc, en médecine.
Quant aux étudiants boursiers en médecine dans les universités parisiennes, on en compte 16,3 % à Paris-Descartes, 14,2 % à Paris-Diderot et 16,4 % à Paris-Sorbonne. J'ajoute que, pour la PACES, le recrutement s'effectue dans l'ensemble de la région académique d'Île-de-France. Pour les universités parisiennes ayant une composante santé, il n'y a donc aucune différence entre un étudiant de l'académie de Créteil, qui vient du 93, et un autre de l'académie de Versailles ou de Paris : tous sont dans le même « melting pot », si je puis dire.
Cela montre bien que la régionalisation fonctionne, ce qui, nous sommes bien d'accord, constitue un levier puissant pour favoriser la mixité et lutter contre les inégalités. La loi ORE, en réalité, contient déjà des mesures de diversification. L'avis est donc défavorable à un amendement supplémentaire sur ce sujet.