Cet amendement vise à associer les professionnels de santé à la détermination, par l'université concernée, des capacités d'accueil des formations en deuxième et troisième années de premier cycle, au regard des objectifs pluriannuels d'admission en première année du deuxième cycle.
Dans la perspective de la fin du numerus clausus, il est indispensable que les professionnels de santé du territoire, qui en connaissent parfaitement les besoins du fait de leur pratique professionnelle, puissent faire remonter l'information pertinente à l'université concernée.
Nous ne pouvons pas nous satisfaire de l'argument selon lequel la CRSA est là pour cela. Je rejoins M. Lurton, la CRSA suscite au mieux un grand désintérêt des élus locaux et les professionnels de santé y sont très souvent sous-représentés.
Dans ma région, la CRSA, qui est composée de cent membres, compte tout au plus sept ou huit membres issus de l'ensemble des URPS – de médecins, de kinésithérapeutes et d'infirmières – et un ou deux représentants du Conseil de l'ordre.
Sur un sujet aussi sensible et précis, on ne peut laisser la place à l'incertitude. Il faut impliquer les conseils de l'ordre et les professionnels de santé dans les décisions.