Je ne pensais pas intervenir, car je ne me fais aucune illusion sur ce texte de loi. Néanmoins, je ne peux pas ne pas indiquer que je vais voter l'amendement de nos amis Les Républicains. En outre, je ne peux pas laisser dire que les ARS sont au service de la patientèle dans les territoires. Il n'en est rien : elles ont reçu des ordres contraires, qu'elles appliquent très bien, qui vident tout. Les élus locaux doivent être consultés. D'ailleurs, il faudrait employer un autre terme : ils devraient être associés. Or ils sont traités de la manière que vous connaissez.
Je m'interroge : comment des ministres ont-ils pu, avec une telle constance, depuis une vingtaine d'années, plonger le pays dans une telle situation ? Quand je pense que ce sont des ministres femmes – avec tout ce que l'on dit aujourd'hui, à juste titre, de la femme ; elle porte l'enfant ; ce sont nos mères, nos soeurs, nos filles – qui sont capables de défendre de pareils textes !
Moi, j'aurais fait comme Nicolas Hulot : j'aurais dit « merde » et je serais parti. Elles en seraient sorties grandies. J'attends que la dernière parte mener la liste de La République en marche aux européennes. On fermera un peu moins de maternités, peut-être. Excusez mon agacement, mais je ne pouvais pas me taire.