Pour ma part, monsieur Furst, je rencontre un tout autre problème. Dans ma circonscription, l'ARS est toute petite. Dans cette structure à taille humaine, où les fonctionnaires sont très impliqués, le responsable téléphone directement au ministère. Nous avons cette chance. Et pourtant, cela ne marche pas mieux.
Dans un territoire à l'abandon, quelques libéraux ont ouvert des cabinets secondaires, où ils venaient de temps en temps.
Il y avait six cabinets secondaires. Sur les logiciels de l'ARS, il est immédiatement apparu que ces territoires étaient surdotés. Si les médecins libéraux, les URPS, les élus locaux, les parlementaires ne signalent pas en permanence ces problèmes au directeur de l'ARS, on ne s'en sort pas.