Sauf erreur de ma part, le texte ne comporte pas de disposition selon laquelle il faut tendre vers la disparition des inégalités ; il indique simplement qu'il faut les réduire. Vous affirmez qu'on pourra s'appuyer demain sur des assistants médicaux ou sur la délégation de tâches. Cela induira nécessairement une forme de rupture d'égalité, puisque certains auront accès à des médecins, d'autres à des assistants médicaux, d'autres encore à des personnes ayant reçu une délégation de tâches. Par conséquent, avec ce que vous proposez, tout le monde ne sera pas sur un pied d'égalité et n'aura pas la même capacité d'accès aux soins.