Comme cela vient d'être dit à l'instant par Gilles Lurton, il faut multiplier les lieux de stage. Ces stages se déroulent naturellement dans les établissements publics, mais peuvent se faire dans les maisons de santé pluridisciplinaires. Toutefois, ils sont rarement effectués dans les cliniques privées : il faut formaliser cette possibilité, qui commence à être ouverte, de façon structurée, afin que l'offre de formation s'accroisse.
Nous rencontrons des difficultés pour former davantage de médecins ; pour y parvenir, il faut des capacités de formation dans les CHU et des terrains d'accueil de stage plus nombreux. Comme il convient de trouver des maîtres de stage, on pourrait faciliter l'accès des médecins professionnels à cette fonction.
Conventionnons avec les établissements privés ! Tel est d'ores et déjà le cas, de façon ponctuelle, dans nos régions.
Il faut donner à cette démarche un cadre formel, structuré et organisé, afin que nous puissions multiplier significativement le nombre de terrains de stage. Cela permettra en outre aux étudiants, me semble-t-il, de prendre conscience que la médecine libérale – publique ou privée – peut avoir un charme.