De même, il est opportun de permettre à des étudiants ayant suivi une licence avec une mineure santé de rejoindre des études de médecine en deuxième ou en troisième année ? Ne prend-on pas le risque de desservir l'étudiant, qui pourrait échouer à rattraper son retard ? Il faut être vigilant, afin de s'assurer que la mise en oeuvre de cette disposition ne soit pas un véritable fiasco, préjudiciable aux étudiants eux-mêmes.
Par ailleurs, l'article pose un autre problème : l'absence de précisions, qui fait craindre une grande inégalité de traitement entre les universités.
Pour toutes ces raisons, il est primordial d'encadrer la possibilité de rejoindre un cursus de médecine en deuxième ou en troisième année, en précisant les formations concernées et la teneur des épreuves qui conditionneront les admissions.