Comme vous l'avez indiqué, chère collègue, il s'agit d'un amendement d'appel. Supprimer l'alinéa 4 équivaudrait à autoriser uniquement, dans le cadre de la transformation envisagée, le recours aux passerelles, ce qui provoquerait une complexité encore plus forte que celle que vous dénoncez.
Le parcours de l'étudiant débutera ou bien par une première année intitulée « portail santé » ou « majeure santé » – reprenant les formations dispensées à l'heure actuelle par les UFR de médecine – ou bien par une première année de licence avec une mineure santé.
Au terme de cette année ou de la suivante, il aura la possibilité de passer l'examen permettant d'entrer en deuxième année. Celui-ci consistera à étudier la recevabilité de sa candidature à l'aune de son parcours antérieur et des critères d'admissibilité fixés par chaque université, avant de le soumettre aux épreuves d'admission. Rien de tout cela n'est spécialement complexe.
Ce que nous voulons, c'est que les universités puissent s'organiser, en fonction des matières qui y sont enseignées et du territoire où elles se trouvent, afin de proposer aux étudiants de première année un éventail de matières aussi diversifié que possible, leur permettant, en fonction de leur parcours, de suivre les enseignements de deuxième année. Avis défavorable.