Les études médicales, telles que définies à l'article L. 632-1, permettent à l'étudiant de bénéficier tout à la fois de l'apport de l'université et de la participation à une activité hospitalière. Nous pouvons être fiers de ce modèle hospitalo-universitaire qui a permis à tous les étudiants d'acquérir une solide formation clinique. Il a évolué au cours du temps : la suppression du concours d'externat a marqué l'accès à une formation clinique pour tous les étudiants ; la création du résidanat puis du diplôme d'études spécialisées de médecine générale a permis à tous les futurs médecins de bénéficier d'une solide formation de troisième cycle.
Il nous faut maintenant aller plus loin et inscrire dans la loi les évolutions de la formation qui doivent accompagner les évolutions du système de santé, et particulièrement le virage ambulatoire. Oui, les étudiants doivent être formés dans tous les contextes de soins, parce que cela est nécessaire pour qu'ils acquièrent toutes les compétences. Oui, les patients apportent un éclairage différent des professeurs lorsqu'ils interviennent auprès d'étudiants. Cela contribue à la construction de la démocratie sanitaire. Nous sommes donc très heureux de donner un avis favorable à cet amendement.