Depuis 2017, la France a été rappelée à l'ordre par l'ONU mais aussi par le Comité de l'ONU des droits de l'enfant, sur la question des mutilations subies par les enfants intersexes. Il s'agit d'opérations et de traitements pratiqués sur les enfants nés intersexués, qui peuvent apparaître comme des mutilations génitales et qui peuvent provoquer des séquelles physiques et psychologiques. Il s'agit d'une question de droits humains, dont les futurs médecins doivent s'imprégner dès le début de leur formation.
Bien que certains médecins soient relativement informés, le présent amendement instaure, dans la formation initiale des médecins, des enseignements de sciences humaines, sous forme de cours ou de modules, qui traiteront plus particulièrement de l'intégrité physique des enfants intersexes, ainsi que de leur autodétermination sexuelle. Il s'agit, mesdames les ministres, d'un amendement d'appel.