À vous entendre, madame la ministre, vous semblez dire : « ce n'est pas mon champ ministériel, donc je ne peux pas vous répondre ». Je suis un peu surpris de cette réponse. Pardonnez-moi, mais on ne vous a pas parlé de formation, mais d'exercice libéral pour ces professionnels de santé en situation de handicap. Il faut mettre l'accent le plus marqué sur la nécessité que ces personnes qui ont choisi d'embrasser une carrière médicale puissent bénéficier, dans le cadre de leur exercice professionnel, des mêmes garanties que celles qui ont la chance de ne pas souffrir de ces handicaps. Ce n'est pas le cas dans la vie quotidienne, comme l'a très bien rappelé Francis Vercamer.
Sans une impulsion gouvernementale, tous les discours sur notre volonté de mettre sur un pied d'égalité les handicapés et les autres resteront vains. On vit de bonnes soupes et non de beau langage. Encore une fois, nous n'aurons pas fait notre travail de législateurs.