Intervention de Joachim Son-Forget

Séance en hémicycle du mardi 19 mars 2019 à 21h30
Organisation et transformation du système de santé — Article 3

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoachim Son-Forget :

Attaché à la formation continue, à la certification et à la recertification, j'estime qu'il y a lieu de prendre des mesures en la matière.

Néanmoins, j'exprimerai les mêmes interrogations que mes collègues. S'agissant de la formation des étudiants – externes, internes – , nos débats ont montré que certains problèmes n'étaient pas résolus, qu'il fallait différer les décisions et surtout maintenir une organisation décentralisée. Ainsi, par exemple, les conventions entre les établissements publics et privés pour l'accueil des stagiaires existent déjà dans les unités de formation et de recherche – UFR – , à la discrétion des doyens et du corps professoral.

Dès lors, pourquoi adopter une attitude aussi jacobine pour la certification des médecins, qui plus est en procédant par voie d'ordonnance ? Il y a là une différence manifeste de traitement entre les apprentis médecins et les médecins déjà qualifiés.

Par ailleurs, la mesure dans laquelle seront impliquées les spécialités médicales, dont les besoins en matière de certification et recertification sont divers, ne me semble pas très claire.

De plus, il y a un flou sur les organismes qui seront habilités à effectuer la certification et sur le contenu de celle-ci. Dans ma spécialité, les professionnels doivent se recertifier régulièrement sur les questions de radioprotection et de radiodiagnostic. Certaines formations sont valables, d'autres le sont moins. Il nous arrive de payer des formations privées pour obtenir l'attestation, mais je ne suis pas certain que ce soit toujours le moyen d'acquérir de vraies connaissances.

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