L'article 11 du code de la déontologie médicale précise déjà que « tout médecin entretient et perfectionne ses connaissances dans le respect de son obligation de développement professionnel continu. »
Tous les médecins savent que la moitié des connaissances médicales ont évolué en cinq ans. Aucun médecin ne conteste la nécessité de devoir se former.
Mais aujourd'hui, le recours aux ordonnances suscite une vive inquiétude dans la profession médicale, d'autant que nous disposions d'outils, tels que le rapport du professeur Uzan, pouvant servir de base à la réforme et à la discussion au Parlement.
Alors qu'il manque des médecins partout, le temps médical qui irait se perdre dans des méandres administratifs serait du temps médical retiré aux patients. C'est un luxe que nous ne pouvons plus nous permettre aujourd'hui.