J'abonde dans le sens de mes collègues : l'idée est susceptible de recueillir le consensus, mais c'est, une fois de plus, la méthode qui pose problème, à savoir le recours à une ordonnance. On se rend compte, avec ce texte de loi et ceux que nous avons étudiés ces derniers mois, que les ordonnances servent d'excuse pour tout. Nous avons entendu quelques métaphores médicales : à l'instar des antibiotiques, les ordonnances, « c'est pas automatique » ! Or nous avons l'impression que c'est ce que fait votre gouvernement. Dès qu'il y a un vide, on le comble par des ordonnances ! Cela revient à rabaisser et dénigrer le Parlement. Laissez-nous discuter et construire ensembles ces textes. Il faut que la représentation nationale retrouve un peu de son rôle initial.