Ces professions connaissent toutes une démographie en augmentation, et la régulation a pour objet de leur assurer un revenu. En fait, elle leur permet de retrouver de l'activité : ils y sont donc sensibles. Mais, dans le cas d'une démographie médicale en baisse et en berne, nous répartirions la pénurie. Vu les milliers de postes de médecins salariés disponibles sur l'ensemble du territoire – je vous invite à chercher sur internet « médecin salarié » – , un médecin qui ne veut pas s'installer n'a aucune difficulté à trouver une activité. Vous ne pourrez jamais imposer une installation aux 15 % de jeunes diplômés qui souhaitent encore s'installer en exercice libéral. Ce n'est absolument pas réaliste.