Nous avons eu largement le temps de débattre de toutes ces propositions hier. Je viens de rappeler brièvement combien ces mesures sont inappropriées pour répondre à la difficulté dans laquelle nous nous trouvons. Permettez-moi, pour conclure, de rappeler que l'objet de cette loi est de donner envie aux jeunes de s'installer dans ces zones – pas de les y forcer, de leur en donner envie ! Il s'agit donc de leur proposer un exercice qui soit attractif, en leur permettant de travailler à plusieurs, au sein d'équipes pluri-professionnelles ; de leur redonner du temps médical, grâce aux assistants médicaux ; de leur proposer des protocoles de coopération dans lesquels des tâches sont réalisées par d'autres professionnels de santé que les médecins. C'est ce que j'ai commencé à développer avec la vaccination dans les pharmacies ; c'est ce que proposeront des amendements qui vont suivre, relatifs aux délégations de tâche que vous avez adoptés en commission.
Tout cela est en cours. Ne mettons pas à mal l'objectif de cette loi, qui est de rendre l'exercice libéral de plus en plus attractif pour nos jeunes médecins, et de faire en sorte que la qualité des soins soit au rendez-vous pour nos concitoyens. User de coercition, c'est avoir la certitude que nous aurons des médecins malheureux qui ne voudront pas faire leur métier et qui en feront le moins possible. Ce n'est pas ce que nous souhaitons pour nos concitoyens.