Trois arguments qui vous permettront de changer d'avis très sereinement, madame la ministre. D'abord, s'agissant de la qualité des stages, l'isolement n'est pas forcément synonyme de moindre qualité. Au contraire, les stagiaires sont confrontés à une grande diversité de cas et travaillent aux côtés de médecins qui ont l'habitude de prendre leurs responsabilités et qui peuvent être de très bons maîtres de stage.
Deuxième argument de nature sémantique, hiérarchiser n'est pas donner la priorité. Nous souhaitons que les doyens d'université donnent la priorité à certaines zones dans lesquelles les postes offerts aux internes ne sont pas pourvus.
Troisième argument, c'est un effet pervers de la création de groupements hospitaliers de territoires – GHT – XXL, il est possible de dépendre d'une université d'une région qui ne correspond pas au territoire du GHT. Un GHT qui n'est pas implanté sur le même territoire que l'université aura le plus grand mal à obtenir des internes.
Cette question mérite une attention toute particulière de votre part.