L'objectif de cet amendement, qui est d'augmenter le nombre de stages en zones sous-denses, est louable, mais il n'est pas réaliste. Les CPTS vont en effet être très nombreuses, alors que les universités sont une denrée rare dans notre pays. Je les imagine d'ailleurs mal participer aux nombreuses réunions qui auront lieu.
C'est l'ARS qui, une fois les projets définis, fera le lien avec l'université pour déterminer les zones de stage. Ce qui intéresse les universités, ce n'est pas tant de connaître l'existence d'un projet de santé mentale ou d'un projet sur les addictions que de savoir où la présence de maîtres de stage permettra d'envoyer les étudiants.
Puisqu'il reviendra à l'ARS de proposer à l'université de contractualiser à partir des éléments qu'elle apportera, je donne un avis défavorable à l'amendement.