Dans ce débat consacré aux pratiques avancées, je propose qu'un rapport, rendu dans un délai de douze mois après la publication de la loi, évalue, pratique par pratique, l'adéquation des domaines d'intervention, des conditions et des règles de l'exercice en pratique avancée avec les objectifs de la loi. Il étudiera la pertinence, l'actualisation et l'évolution des pratiques médicales et des pratiques avancées, en fonction des besoins des territoires.
Les pratiques avancées libèrent du temps aux médecins, accroissent et valorisent le travail accompli quotidiennement par les auxiliaires médicaux – infirmiers, mais également manipulateurs en électroradiologie médicale, qui ont obtenu la reconnaissance du grade de licence et qui seraient heureux de voir leur pratique avancée reconnue dans des domaines où les radiologues peuvent être utilement épaulés.
Avec ce rapport, il s'agit de juger de la pertinence de l'extension de la pratique avancée de ces manipulateurs, par exemple pour l'acquisition d'images échographiques – et non leur interprétation, bien entendu – , la réalisation d'actes de dosimétrie et l'assistance au diagnostic, dans la continuité des techniques nouvelles faisant appel à l'intelligence artificielle.