Je crois avoir démontré mon engagement absolu en faveur de la réduction du tabagisme dans notre pays. Néanmoins, je ne suis pas favorable à ces amendements parce que nous avons déjà considérablement étendu les possibilités de prescription et de remboursement des substituts nicotiniques. Je trouve peu sain que le conseiller et prescripteur d'un produit soit aussi celui qui le vend. Vu les chiffres d'arrêt du tabagisme, l'impact de l'augmentation du prix du tabac et le nombre de substituts nicotiniques remboursés par l'assurance maladie – en augmentation de 75 % cette année – , je pense que nous sommes en présence d'une dynamique forte, qui ne nécessite pas d'élargir dès aujourd'hui aux pharmaciens la prescription des substituts nicotiniques. Je maintiens donc mon avis défavorable sur les amendements.