Cet amendement, dont la première signataire est ma collègue Émilie Bonnivard, tend à faciliter et simplifier l'accès au dépistage du cancer du col de l'utérus, en permettant aux biologistes médicaux pharmaciens d'effectuer certains actes d'anatomie et cytologie pathologique. En France, on dénombre chaque année près de 1 000 décès liés au cancer du col de l'utérus et 3 000 nouveaux cas recensés. L'Institut national du cancer déplore que 40 % des femmes ciblées par les recommandations ne réalisent pas assez régulièrement de frottis de dépistage.