Certes, les biologistes sont capables de réaliser des frottis – nous en avons discuté en commission. Néanmoins, la réflexion ne doit pas se cantonner aux gestes et aux actes, mais aussi aborder la prise en charge et le suivi des femmes. Pour ce faire, il y a non seulement les gynécologues obstétriciens et les gynécologues médicaux, mais aussi les médecins généralistes et les sages-femmes, parfaitement compétents pour pratiquer ces gestes et aller plus loin en matière de suivi, ce qui inclut les palpations mammaires et les consultations gynécologiques dans leur ensemble. D'ailleurs, si ma mémoire est bonne, Mme la ministre a introduit dans la loi de financement de la sécurité sociale pour 2018 une mesure ouvrant droit à un dépistage à partir de vingt-cinq ans.
L'avis est donc défavorable, car ce qui est ici proposé doit s'inscrire dans le parcours de soins des femmes.