La question des plaies chroniques est très spécifique, et je ne sais pas s'il est absolument nécessaire de la traiter dans la loi.
Les infirmiers jouent déjà un rôle essentiel dans la gestion de ces plaies, mais il ne me paraît ni nécessaire ni souhaitable de supprimer entièrement l'intervention du médecin dans ce contexte ; or c'est ce qu'induit l'amendement.
En outre, les infirmières de pratique avancée vont pouvoir jouer le rôle de coordinateur dans un cadre déterminé.
Si je comprends tout à fait l'idée à l'origine de l'amendement, il est également possible de recourir au protocole de coopération, dispositif que nous avons simplifié en commission et qui se prêterait bien au cas d'espèce.
L'avis est défavorable.