Cet amendement, dont Nadia Ramassamy est la première signataire, vise à inscrire dans le code de la santé publique la possibilité de prescription en matière d'allaitement maternel, afin de promouvoir celui-ci en France. En effet, d'après l'enquête nationale périnatale menée en 2016, il diminue de façon inquiétante. Sa promotion nécessite d'ouvrir la prescription, au-delà du seul tire-lait, aux dispositifs complémentaires de soutien à l'allaitement. En effet, le soutien à l'allaitement ne passe pas seulement par le recours au tire-lait.
Dans le cadre d'une perspective d'évolution de la prescription de tels dispositifs par les infirmières puéricultrices, il apparaît nécessaire de légiférer sur la base des dispositifs de soutien à l'allaitement et de renvoyer au pouvoir réglementaire le soin de définir précisément les dispositifs concernés, par le biais d'un arrêté ministériel.