Je comprends vos arguments. Il faut que nous réfléchissions plus avant à un éventuel élargissement du périmètre, et nous pourrons toujours l'inscrire dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale.
Nous avons ouvert la vaccination au premier point de contact que sont les pharmaciens. Les personnes qui viennent dans une officine acheter leur vaccin peuvent se faire vacciner immédiatement sur place. Les modalités de vaccination deviennent claires pour nos concitoyens : ils savent qu'ils peuvent être vaccinés par les médecins, les sages-femmes – notamment pour les femmes enceintes – et les infirmiers – ce sont eux qui se déplacent au domicile des patients pour effectuer des prises de sang, et non des pharmaciens biologistes, madame Ménard.
Vous n'avez pas tort de vouloir ouvrir un nouveau point d'entrée, mais à multiplier les possibilités, après les infirmiers et les pharmaciens, il y a un risque de créer de la confusion.
Je vous propose de retirer ces amendements, et d'examiner si cela a vraiment du sens dans le parcours médical. Je préfère m'en tenir à la doctrine actuelle, qui est très claire pour nos concitoyens : dès la rentrée 2019, ils pourront se faire vacciner dans toutes les pharmacies d'officine de France, selon un protocole sécurisé. Ajouter les biologistes ou qui que ce soit d'autre complexifierait les choses.