Madame la députée, vous avez raison, les aides-soignantes font beaucoup de glycémies capillaires, depuis très longtemps, et ce n'est pas reconnu. Je suis très attentive à la valorisation du métier d'aide-soignante. Nous savons leurs difficultés, notamment dans les EHPAD, mais pas seulement : à l'hôpital aussi. Nous avons promis, dans le cadre de la concertation Grand âge et autonomie, de travailler à la revalorisation et au parcours de ces professionnelles car leur importance dans nos établissements doit être reconnue.
La possibilité pour les aides-soignants d'effectuer les glycémies capillaires a été largement évoquée dans le cadre de la concertation menée par mon ministère sur le référentiel d'activités et de compétences des aides-soignants. Puisque c'est un acte couramment réalisé, je suis très favorable à ce que cela soit inscrit dans les décrets de compétences. Cette décision devrait être prise dans le cadre de l'actualisation du référentiel d'activités et de compétences des aides-soignants. C'est une mesure d'ordre réglementaire, qui ne nécessite pas un cadre expérimental.
Vous le savez, le ministère propose plusieurs mesures en faveur des aides-soignants. Je m'engage devant vous à faire évoluer le référentiel d'activités en y intégrant la glycémie capillaire. Je vous propose donc, madame Fiat, de retirer votre amendement, sinon j'y serai défavorable.