Je le sais bien, mais sur la base du volontariat ! Il n'y a pas de contrainte ! Pour le moment, il y a des spécialistes qui l'acceptent, mais il faudra m'expliquer comment on pourrait les y contraindre. Lorsque nous nous sommes battus pour le maintien de l'hôpital de Gisors, vous n'aviez aucun moyen de le faire. Ou alors avez-vous trouvé depuis une nouvelle méthode, pour Pont-Audemer ?
Chacun comprend la gradation des soins, et les gens savent bien comment cela se passe. Si je vous dis que les habitants de Pont-Audemer préfèrent, pour certaines spécialités, aller au CHU de Rouen – et pas au Havre, d'ailleurs – c'est qu'ils savent que la réponse est là-bas, et qu'ils ont compris qu'ils n'auraient pas à Pont-Audemer un spécialiste présent à toute heure pour répondre à leur urgence !
Mais si l'hôpital de Pont-Audemer est devenu la référence, je vais retourner le visiter, comme vous m'avez invité à le faire. Je vous en reparlerai, madame la ministre.