S'agissant de spécialités telles que les soins palliatifs, nous touchons, là encore, un sujet éminemment sensible, puisqu'il s'agit de l'accompagnement des derniers moments de la vie. Je voudrais cependant faire observer qu'à force de vouloir énumérer tous les domaines particulièrement sensibles ou sur lesquels nous sommes forcément très mobilisés, nous risquons de louper le coche. La loi ne pourra jamais prévoir de façon exhaustive toutes les missions des hôpitaux de proximité.
La notion de médecine est une notion large susceptible de recouvrir par sa souplesse toute une gamme de soins. Si les activités de périnatalité ou de postanalité sont explicitement désignées par le texte, c'est parce que la gynécologie obstétrique constitue une offre de soins particulière, distincte du domaine de la médecine, en ce qu'elle peut impliquer, notamment, le recours à la chirurgie.
Je voudrais lever les inquiétudes : ce n'est pas parce qu'on les englobe dans un terme plus large qu'on oublie des offres de soins qui sont fondamentales et qui sont déjà bien assurées par les hôpitaux de proximité. Il faut laisser à ceux-ci un peu de souplesse pour définir la façon dont ils le font.
Je demande une suspension de séance.