S'agissant des soins palliatifs, il faut de toute évidence privilégier la proximité. Lorsqu'un décès est imminent, la vie de la cellule familiale continue, et elle ne peut pas cesser toute activité. La proximité constitue donc un facteur clé pour bien accompagner la personne qui s'apprête à partir.
Selon moi, la question des moyens ne se pose pas. Il existe de nombreux exemples, mais je prendrai évidemment celui de ma circonscription : à Béziers, nous ne disposons pas d'une unité de soins palliatifs mais d'un médecin dédié qui passe dans tous les services de l'hôpital en fonction des besoins, rencontre les familles, accompagne les personnes en fin de vie. Contrairement à ce que j'ai entendu dire, les soins palliatifs ne nécessitent pas des moyens spécifiques importants.
Telles sont les précisions que je souhaitais apporter.