Un mot, car je ne voudrais pas laisser croire que je ne défends pas l'établissement d'Orléans.
Pour revenir au fond, les articles 1er et 2 du projet de loi, qui réforment les études médicales, permettent à tous les établissements, même dépourvus de faculté de médecine, d'accueillir des étudiants en première année en médecine. La question, dès lors, n'est plus de savoir s'il faut ou non un CHU : elle réside dans la responsabilité même des CHU, s'agissant de leur travail sur la population, en réseau et en graduation. C'est tout l'objet du présent texte.