Il s'agit de spécifier que la téléconsultation peut être exercée à distance, comme son nom l'indique. La télémédecine recouvre cinq types d'actes : la téléexpertise, la télésurveillance, la téléassistance, la régulation médicale et la téléconsultation. Cette dernière implique bien évidemment une relation entre un patient et un professionnel de santé, qui donne lieu à remboursement. Cependant, l'assurance maladie ne rembourse pas cette consultation lorsqu'elle s'opère à distance, ce qu'elle justifie dans la presse en expliquant que seules donnent lieu à remboursement les consultations par le médecin traitant ou, à défaut, un médecin de proximité.
Cependant, la télémédecine s'est surtout développée pour aider les patients qui résident dans des zones sous-denses où le médecin de proximité n'existe pas. Pourquoi imposer cette condition qui n'existe pas pour la consultation physique ?
La téléconsultation, destinée en priorité à ces territoires défavorisés, doit être remboursée même si elle n'est pas exercée par un médecin proche.
La seule explication valable à cette réticence est que cette opération ferait intervenir des caisses d'assurance distinctes. Mais ce qui est faisable pour le soin devrait l'être pour la télémédecine. L'objet même de la télémédecine est de répondre aux problèmes posés par la distance.