Il reprend l'idée de définir a priori un cadre éthique. Le Règlement général sur la protection des données – RGPD – prévoit actuellement un contrôle a posteriori des données de santé. Or, s'agissant des données numériques, le rapport de mon collègue Villani montre bien qu'il est important de définir un cadre éthique afin d'encadrer et de prévoir la façon dont ces données peuvent être utilisés.
Pour vous donner un exemple, la start-up Qare, qui propose des actes de télésanté, ou de télémédecine, est au centre d'un scandale parce qu'elle se livrait à du marketing mensonger quant aux conditions de remboursement des soins qu'elle propose.
D'où l'idée d'encadrer, sans limiter pour autant la capacité d'innovation des start-up et des acteurs de ce domaine, auxquels s'ouvre un champ d'intervention très intéressant. Il est néanmoins important de définir a priori le cadre éthique de cette télémédecine.