Cette mesure contribuerait à réduire les difficultés d'accès aux soins dans les outre-mer, où la densité de médecins est globalement inférieure à celle mesurée en métropole. Je partage l'objectif, mais je m'interroge sur plusieurs points, comme j'ai eu l'occasion de l'indiquer en commission.
D'abord, cette dérogation existe déjà en Guyane, mais celle-ci se trouve dans une situation bien différente de celle des autres départements d'outre-mer. La densité de médecins y est plus faible qu'à La Réunion, par exemple.
Ensuite, quelles seraient les garanties contre d'éventuels risques de mauvaise prise en charge ?
Enfin, une autre solution serait que ces médecins étrangers puissent suivre une formation complémentaire, à l'instar de certains PADHUE qui bénéficieront de la nouvelle procédure d'autorisation d'exercice instaurée par l'article 21.
Cet amendement soulève des questions auxquelles il conviendrait préalablement de répondre. En attendant, je vous invite à le retirer. À défaut, j'émettrai un avis défavorable.