Amiral, vous avez indiqué dans votre présentation que les forces de la composante maritime sont aujourd'hui extrêmement sollicitées, entre les missions de surveillance et de présence et les opérations extérieures (OPEX), sans compter le besoin de formation et d'entretien : dans ce contexte, les hommes et les équipements peuvent être sous tension. Au-delà de la question de la disponibilité du porte-avions, pouvez-vous nous donner des informations sur la disponibilité et le renouvellement des matériels garantissant la surveillance et la présence de notre flotte sur l'ensemble du domaine maritime ? Alors qu'il s'agit d'une question essentielle, nous avons eu, à l'occasion de l'examen du projet de loi de finances pour 2019, des discussions au sujet des patrouilleurs d'outre-mer, car il n'était pas certain que la Nouvelle-Calédonie pourrait en disposer dès 2019 ou 2020.
Ma deuxième question concerne la disponibilité des flottes d'hélicoptères de la marine nationale : si mes chiffres sont bons, la disponibilité de ces matériels, par rapport aux exigences des contrats opérationnels, serait seulement de l'ordre de 53 % ou 54 % pour les années 2019 et 2020. Pensez-vous que la loi de programmation militaire réglera ce problème ?