Vous avez insisté sur l'impératif de permanence à la mer et rappelé que le porte-avions constitue, à cet égard, un outil stratégique. Nous aurons l'année prochaine des choix à faire, au moment de lancer le programme de renouvellement du Charles de Gaulle. Quelle stratégie adopter pour éviter que ne se reproduise ce qui s'est produit dans le programme du Charles de Gaulle lui-même ? À l'origine, lorsque le programme PA-75 a été lancé en 1977, on avait l'ambition de réaliser trois navires. Notre ambition s'est progressivement réduite à deux, puis à un seul navire, notamment parce que le programme de construction du deuxième navire était devenu obsolète quand on a envisagé de le construire. Quelle stratégie adopter pour assurer la permanence de notre force aéronavale à la mer et pour faire en sorte que le Charles de Gaulle n'ait pas un, mais deux successeurs, éventuellement européens, mais de préférence français ?