Amiral, je vous remercie pour cet exposé lumineux : si vous écrivez un jour L'Aéronavale pour les nuls, je suis preneur ! (Sourires.)
Comme vous le savez, la ministre a lancé l'étude préalable relative au nouveau porte-avions, un équipement censé rester opérationnel jusqu'en 2080, ce qui justifie que nous nous posions beaucoup de questions à ce sujet. Si les décisions relatives au porte-avions dépendront en grande partie du SCAF qui sera retenu, il est d'ores et déjà permis de s'interroger au sujet du type de propulsion, qui fait débat. Certains sont partisans d'une motorisation conventionnelle du type de celle équipant les deux porte-avions britanniques, tandis que d'autres préféreraient une chaufferie nucléaire – ce point ayant une incidence sur le fait que nous ayons un ou deux équipements, mais aussi en termes de permanence à la mer, de coût, d'autonomie, ainsi que de temps et de complexité de la maintenance. Compte tenu de votre expérience, quel est votre avis sur ce point ?