Merci beaucoup pour ce tour d'horizon.
Dans mon propos introductif, j'indiquais que le paysage des acteurs publics financiers évolue assez rapidement. L'État va vendre ses participations dans SFIL à la Caisse des dépots et celle-ci va reprendre La Poste. La BPI se sent-elle concernée, et de quelle façon ?
Ensuite, nous entamons aujourd'hui même l'examen en nouvelle lecture du projet de loi relatif à la croissance et à la transformation des entreprises (PACTE), dont une disposition, entre autres, fait débat : la privatisation ou la vente de participations de l'État dans Aéroports de Paris (ADP). À ce propos, on cite souvent la BPI. Jouera-t-elle un rôle ? Cette privatisation aurait pour objectif, essentiellement, de financer un fonds de rupture lié à la deep tech ; vous venez d'exposer que la BPI intervient fortement dans ce domaine et vous avez évoqué un montant de 2 milliards d'euros à destination des start-up engagées dans des ruptures d'ordre technologique. Les fonds de la privatisation seraient gérés avec une garantie de rendement de 2,5 %. La BPI va-t-elle jouer un rôle dans la gestion de ces fonds, et comment garantir ces 2,5 % alors que les taux d'intérêt sont de plus en plus fluctuants ?