En Nouvelle-Aquitaine, où 9,5 % des entreprises sont accompagnées par Bpifrance, un sujet majeur nous préoccupe : la réindustrialisation du site de Ford Aquitaine Industries. Vous avez insisté sur votre forte implication dans les cofinancements pour la transition écologique et énergétique mais, sur le terrain, ce n'est pas si simple, si l'on considère les critères que vous fixez pour bénéficier du fonds d'innovation et d'industrialisation. Un cas précis concerne l'entreprise Hydrogène de France, qui se positionne pour réindustrialiser le site de Ford à Blanquefort ; vous comprenez l'urgence, puisque l'entreprise sera fermée fin août. Or, vous fixez des conditions si sévères – avoir travaillé depuis cinq ans dans la même activité, avoir déposé des brevets... – que, souvent, les acteurs impliqués dans la transition écologique et énergétique ne peuvent fournir ces documents. C'est un frein réel, alors même que, vous l'avez dit, il faut accompagner les entreprises qui s'attachent à relever les grands défis. C'en est un puisque, à ce jour, l'Europe est un nain économique en ce domaine. Je sais pouvoir compter sur le soutien de Bpifrance pour faire de ce site, une fois réindustrialisé, un leader dans le domaine des piles à combustible à l'échelle européenne.